mercredi 9 mai 2012

Adieu Maurice Sendak

On essuie quelques larmes à la Médiathèque aujourd'hui : l'auteur de Max et les Maximonstres est mort hier, à l'âge de 83 ans.

C'est avec cet album, Where the wild things are dans son titre original, que Maurice Sendak connut le succès en 1967.
Paru en France à l'École des Loisirs, il avait suscité la controverse en France et plusieurs voix s'étaient élevées, notamment celle de Françoise Dolto, pour dénoncer la mise en scène sombre et cauchemardesque des peurs enfantines.
C'est drôle d'y repenser aujourd'hui, tellement cet album est un classique, emprunté et lu par des générations de lecteurs et tant il a pu inspirer de plus jeunes créateurs.


Vous connaissez peut-être également Cuisine de nuit, balade nocturne d'un petit garçon dans un New-York onirique et gourmand. Ce petit garçon ne portant pas de culotte, le livre connut aussi quelques déboires à sa sortie et fut censuré dans de nombreuses écoles et bibliothèques. A tel point qu'on raconte que Maurice Sendak l'aurait rhabillé d'une couche dans une version ultérieure. Légende ou pas ? Maud Furnion, de l'institut Charles Perrault, propose en tout cas 3 bonnes raisons de le lire.





Je voue personnellement une tendresse toute particulière à Quand Papa était loin. J'aime relire ce récit du voyage entrepris par la courageuse Ida pour retrouver sa petite sœur enlevée par des lutins. Beaucoup de choses m'échappent dans ce récit et sa richesse m'émerveille à chaque fois.






Nous avons sorti de notre réserve des ouvrages moins connus de Maurice Sendak, notamment la série des Petit Ours. Selon Sendak, c'est "le seul enfant sage" qu'il ait mis en scène dans ses livres. Il est loin de Max ou Mickey en effet...

Pour finir, je vous conseille la lecture du fraternel hommage rendu par Etienne Delessert à Maurice Sendak sur le site de Ricochet.

Stéphanie.

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